Nous avons présenté cette action à Philippe Nourry, Xavier Rigo et Pascal Billard en janvier 2018, Comme nous l’avions annoncé lors du lancement de ce travail, celui-ci s’inscrit dans le cadre du mandat de 3 ans qui nous a été donné par les techniciens, maîtrises et cadres d’APPR en 2017. Du plan d’action prévu, nous avons extrait 2 actions dites « proactives », dont le TELETRAVAIL ou assimilé (travail délocalisé, télémaintenance pour les techniciens électro). La prochaine communication traitera des RPS.
Le TELETRAVAIL se réalise de chez soi, mais cette étude CFE-CGC APRR
se prolonge vers le TRAVAIL A PARTIR D’UN AUTRE SITE.
Nous vous livrons les éléments essentiels de la phase 1 de notre étude en apportant une conclusion que nous souhaitons voir se concrétiser. Ici, les mots écrits dans des questionnaires :
– d’accord, si occasionnel,
– besoin de calme, de tranquillité au moins 1 jour par semaine, sans appels et visites incessantes,
– la gestion de mon temps,
– reste un besoin des autres services ou collègues dans l’activité du site,
– le salaire d’une liberté totale dans les heures,
– meilleure conciliation vie privée / vie professionnelle, économie, autonomie,
– optimiser les déplacements, limiter les transports et trajets en ville,
– flexibilité des horaires, moindre fatigue (temps sur la route),
– je ferais aussi bien certaines tâches de chez moi,
– avantages d’une règlementation sur des choses que je pratique déjà en dehors des horaires de bureau,
– trafic routier,
– de façon partielle pour éviter des déplacements, la souplesse,
– travaux contraints décalés, surveillance de traitements, autonomie, besoin d’isolement pour certaines tâches,
– oui sous réserve de contrôle, éviter les transports, conditions de travail,
– enfant malade, mauvaises conditions météorologiques, petite maladie sans arrêt de travail,
– déjà pratiqué de façon informelle (travail sur PC à la maison), donc nécessité de l’encadrer au niveau Groupe,
– une mission temporaire éloignée du lieu de travail et de résidence actuels,
– des raisons personnelles pourraient m’amener à demander à passer en télétravail, solution qui doit être limitée à des contraintes bien précises comme maladie, problèmes de transports, travail serein sans influence,
– avec la numérisation (informatisation, outils de communication) des métiers, ce n’est plus un frein,
– oui car fatigue occasionnée par 1h30 de trajets quotidiens, tâches pouvant être traitées à distance sur 1 à jours maximum par semaine,
– limiter les nombreux déplacements, favoriser la concentration sur 1 jour ou 2 maximum par semaine,
– moins de dérangements, déconnexion messagerie plus aisée pour se concentrer sur 1 sujet, 1 dossier qui nécessite du temps et de la continuité,
– limiter certains déplacements, y compris en allant travailler sur d’autres sites APRR,
– remplacer les temps de trajet par du temps de travail, moins de stress dans la gestion du temps, possibilité de récupérer les enfants à l’école, améliorer la concentration en étant moins sollicité en permanence,
– une liberté dans l’organisation du temps de travail,
– meilleure concentration (moins de ruptures) pour une meilleure productivité,
– oui pour des tâches particulières (organisation de dossiers, visas, gestion des mails…) avec 1 à 2 heures par jours, faisant ainsi gagner une journée de bureau pour être présents sur le chantier.
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A retenir :
- D’une façon immédiatement évidente : meilleure concentration et limitation des déplacements,
- A souligner : autonomie et liberté,
- En constat : autolimitation du télétravail sur 1 jour majoritairement, voire 2 au maximum de façon plus réduite.
A savoir :
- Cela se pratique de façon « informelle », soit en remplacement du temps de travail, soit en complément. Cela mérite un cadre.
Analyse globale TELETRAVAIL :
- Le besoin est présent de façon ciblée et pour certaines personnes à la fois demandeuses et matures,
- Dans l’air du temps, sous un regard actuel de ce qu’est le télétravail : cela concerne 1 jour sur la semaine,
- Les mots clefs qui ressortent très fortement montrent :
- une problématique de concentration, donc à l’inverse un mode de travail au quotidien qui est perturbé (appels téléphoniques, mails, visites) par l’agitation que nous rencontrons tous, un morcellement des dossiers priorisés et nombreux, mais au final urgents par accumulation,
- une connexion réelle avec les préoccupations humaines du siècle, mais aussi celles de l’entreprise via son Comité d’Orientation Stratégique Responsabilité Sociale et Economique. L’environnement prend sa place en lien avec les transports quotidiens (domicile – travail) ou ponctuels (dossier à traiter à distance occasionnant déjà en lui-même d’autres déplacements). Il y est aussi évoqué un travail en lien avec les IRP.
Concrètement :
ü CFE-CGC APRR veut être en pointe sur une méthode collaborative,
ü CFE-CGC APRR pense qu’il ne faut pas fuir le télétravail et assimilé, mais qu’il convient d’anticiper pour le cadrer. Ne rien travailler reviendrait à subir sans anticipation, alors que notre volonté est autant de protéger que de faire bénéficier aux maitrises et cadres de ce qu’abordent de bien les outils d’aujourd’hui,
ü Un vrai sens à notre démarche CFE-CGC APRR car les ordonnances Macron traitent du TELETRAVAIL,
ü Prenez connaissance de la fiche de décryptage rédigée par CFE-CGC qui se trouve dans le fichier lié.