Négociations avec la direction suite aux préavis des 19 et 31 janvier, 7 et 16 février 2023 sur le projet de loi sur les retraites

Dans la ligne de la demande nationale faite au Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, par l’amélioration de l’emploi des seniors, voici nos revendications dans l’entreprise :

19 janvier :

. Pérennité de la prime de départ en retraite sur le CET (maxi de 80 %) > nous sommes plutôt satisfaits de l’orientation qui nous a été donnée pour une reconduction, même si nous préférerions que ce soit un accord pérenne. Nous viserons à bonifier cet accord que nous avions suggéré à la Direction avant la négociation QVCT.

. GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et carrières) APRR > dès-lors que la retraite serait repoussée de 2 ans, nous insistons pour une mise à niveau immédiate afin de juger des impacts. La GPEC d’aujourd’hui se réduit à une GEC sans le « P » de prévisionnelle.

. L’adaptation du plan de formation pour remettre les seniors au cœur du dispositif > nous considérons ne pas avoir obtenu les réponses à nos questions précises sur les taux de participation des seniors APRR aux formations et au taux qui remonterait avec un prolongement de la durée de travail de 2 ans.

. Maintien des âges définis dans des accords d’entreprise ciblés > le souhait de ne pas revenir sur les dates est une excellente nouvelle et un signal fort de l’entreprise.

. Le départ progressif des salariés cadres et non-cadres de plus de 60 ans > la CFE-CGC APRR va fortement insister pour obtenir la prise en compte des cotisations retraite à taux plein jusqu’au départ. Notre proposition, refusée par deux fois de façon non probante, nous parait être une avancée notable à obtenir

31 janvier :

. Respect du droit de grève pour chacun en toutes fonctions et directions > nous demandons tout simplement la diffusion des notes sur le sujet car elles n’arrivent pas au bas de la chaine managériale qui, de facto, se trouve désarmée pour respecter le droit du travail, d’autant que ce mouvement n’est pas contre l’entreprise, mais bien d’un projet de loi. Ceci est réglé maintenant.

Concernant le service minimum, nous allons faire des propositions devant son obsolescence d’un côté, et de l’autre l’astreinte qui nous interroge.

. Complétude du décompte des salariés grévistes > avec notre « promotion » du minimum de 55 mn de grève (ou plus suivant la situation personnelle), nous attendons logiquement un décompte fiable du pourcentage de grévistes. Nous ne saurons pas lever fiablement certains doutes, mais faisons confiance en l’entreprise.

7 février :

. Le tassement de la rémunération de l’ancienneté > nous voulons valoriser l’expérience des seniors, ainsi que leur motivation à rester. La GVT nous interpelle et nous allons devenir actifs sur ce pan des salaires, même si d’autres leviers nous paraissent importants.

. La charge mentale > 2 ans que votre CFE-CGC APRR en parle. Retoqué jusqu’alors, nous retenons que la Direction s’intéresse à ce thème. Nous allons porter ce sujet, convaincus que les contraintes professionnelles (notion de pénibilité) ne sont plus uniquement physiques.

16 février :

. Ouverture d’une réflexion sur les rythmes de travail > l’actualité porte sur un projet de loi de réforme des retraites, mais ne peut éluder que le monde bouge fortement autour de nous. L’équipe CFE-CGC va assez rapidement passer à l’action sur ce point, indépendamment du vote du projet de loi « retraites ».