Où allons-nous et que faire pour se prendre en mains ?

Afin de garder la « pression » sur les politiques -gouvernement en premier lieu- et la mobilisation des salariés, cela dans le calendrier des instances institutionnelles (exemple du conseil constitutionnel), l’intersyndicale nationale a logiquement positionné la date proche du 28 mars.

Ce calendrier judicieux ne permet cependant pas aux entreprises ayant une mission de service public, comme APRR, de déposer un préavis dans le délai de 5 jours francs. Donc, pas d’action le 28 mars (sauf si vous prenez un CP ou RTT), mais par contre, prenons ce temps pour réfléchir.

La CFE-CGC APRR croit fortement à la nécessité d’un mouvement national intersyndical en action. Sans les syndicats, les salariés d’aujourd’hui n’auraient PAS une semaine de 35 heures, PAS de télétravail, PAS de sécurité sociale aussi sécurisante, PAS d’intéressement/participation, PAS de NAO à ce niveau…

Sans les syndicats, on le voit dans les manifestations, pas de vision saine et démocratique avec des black-blocs ou autres groupes totalement déconnectés du souci d’avancées sociales : seul compte le désordre qui est montré par les médias.

Parler ou occuper l’espace pour ne pas avancer est une technique usée que l’équipe CFE-CGC APRR critique de plus en plus. Nous voulons dialoguer pour vraiment négocier et surtout aboutir. Notre constat est un dialogue social respecté car toutes les instances sont en place, activées en temps et en heures (CSE, CSE-C, commissions obligatoires, commissions de suivi…). Par contre, le dialogue « tout court », ne correspond pas à ce que nous espérons, cela autant pour l’entreprise que pour les salariés.

Les syndicats reviennent sur le devant de la scène médiatiquement et démocratiquement par les retraites « grâce » aux comportements de non-communication des politiques de tous bords. Communiquer, c’est écouter + s’exprimer.

Un exemple : notre analyse, puis nos demandes, pour les VSA ZOE dont nous avons mis en relief le caractère urbain avec une autonomie non en adéquation avec l’utilisation autoroutière d’un grand nombre de collègues. Depuis, nous avons sans cesse demandé d’adapter l’organisation au quotidien et de prendre en compte les recharges au domicile. Au bout de presque 3 ans, … ! Depuis, des électriques sont aussi dans la grille des voitures de fonction.

La transparence dans les réponses à nos questions, suggestions dans certains cas, nous importent beaucoup pour des avis judicieux aux consultations. Lorsque qu’une réorganisation est en cours dans l’entreprise, le dispositif d’info/consultation est appliqué. La CFE-CGC APRR a la volonté incessante du « gagnant-gagnant », mais nous y avons ajouté le « pas béni oui-oui ».

Cela a un vrais sens : agir autant dans l’intérêt des salariés maitrises et cadres que celui d’APRR. Sans le niveau de transparence attendu, nous estimons que simplement discuter n’est plus l’usage. Notre vision du dialogue social passe dans un niveau d’écoute mutuelle sincère. Sans cela, le monde est comme il est et se durci. L’Etat et les politiques repoussent le corps intermédiaire nommé « syndicat », ce qui est nuisible aux salariés, mais aussi aux citoyens en ouvrant le champs aux gilets jaunes sans leader légitime et autres extrêmes bien connus. N’est-ce pas ce qui se passe ?

Soutenir une vision démocratique, c’est à chacun de sortir de la majorité silencieuse pour avancer intelligemment. L’heure du choix est là pour les salariés d’APRR aussi :

  • On participe aux initiatives de la CFE-CGC ou de l’intersyndicale : grève et manifestation constitutionnelles sur les retraites, réponse à notre écoute par questionnaire présent sur cgcaprr.fr, on donne une adresse mail personnelle pour recevoir nos 2 à 3 informations mensuelles…,
  • On se propose pour être candidat(e) aux élections professionnelles de novembre,
  • On adhère à la CFE-CGC BTP.

La démocratie, dont la démocratie sociale, passe par là.

A vous de jouer !