Le choix de la CFE-CGC APRR sur la signature de l’accord d’entreprise sur l’INTERESSEMENT et la non-signature sur le PARTAGE DE LA VALEUR
Dans une négociation, il faut être 2. L’objectif est de trouver le point d’équilibre pour que les 2 parties soient satisfaites. Ce n’est pas le cas :
- INTERESSEMENT : l’accord porte sur la période 1er janvier 2024 / 31 décembre 2024 et a été discuté le 4 juin 2024. Il reste donc 6 mois pour une implication des salariés et c’est notre premier grief. Le deuxième en dépend car le taux de base de l’EBITDA est très ambitieux avec toutes les contraintes de la taxe (mise en avant durant les 3 heures de réunion). Le troisième grief concerne l’EBITDA qui atteint son sommet où tout gain de 0,1% devient quasiment impossible. Le quatrième concerne le grand écart entre bénéfice net (au beau fixe) et la baisse de l’intéressement chaque année (8 millions, 6, 4 et ?). Le cinquième reste l’opacité de la direction qui a refusé nos 4 demandes d’une simulation à mi-parcours, cela pour croire à la faisabilité et, ainsi, pouvoir vous rassurer. Sans volontarisme de la direction, nous avons donc travaillé avec l’expert externe de la commission budget qui émet UNE EXTREME CRAINTE, COMME NOUS. Vous disposez des éléments plus bas, à la page suivante.
- Nous signerons cet accord par défaut, non sans vous signaler que les actionnaires bénéficient d’un traitement neutre, sans le moindre effet de ladite taxe. En réalité, seuls les salariés subissent un traitement défavorable de l’intéressement qui ne cesse de décrocher. De même, de façon insidieuse (mais de plus en plus visible), ce sont les conditions de travail qui se dégradent au quotidien : qualité des matériels, procédures plus « légères », durée d’utilisation des matériels allongée, méthode « agile » dans les projets (exemple Magellan) … 0,1 point d’EBITDA en plus = 1,5 M€ économisé.
- PARTAGE DE LA VALEUR : nous n’avons rien à dire de plus que la communication que nous avons fait récemment. Nous considérons que les salariés ne sont pas respectés quand l’entreprise crée une formule volontairement inatteignable. Les « partenaires sociaux » doivent viser l’intérêt général et non unilatéral.
La pression de la fin de concession conduisant au tout financier est ici omniprésente.