Quand l’encadrement est ciblé, CFE-CGC APRR riposte | Droit d’alerte

Nous avons toujours dit que nous étions élu(e)s pour accompagner les maitrises et les cadres, qu’ils soient manageurs ou non.

Nous travaillons beaucoup dans la discrétion car pratiquement dans 100 % des cas les collègues ne veulent par voir leurs noms mis en avant. Alors oui, on agit, mais certains en doutent… sauf les collègues qui s’en sortent avec nos interventions. Eux pourraient témoigner !

Aujourd’hui c’est l’inverse… on se montre car CFE-CGC APRR estime que trop c’est trop. Les encadrants (maîtrises ou cadres) sont des personnes comme les autres, avec un métier, des objectifs, un salaire, mais aussi une dignité.

Il se passe des choses en différentes unités où nos élu(e)s sont à l’écoute et à l’action pour solutionner les difficultés. En un lieu, au sein du district du Morvan, nous devons faire prendre des mesures de prévention. L’usure du temps fait que sans décision de l’entreprise, l’ensemble de la chaine managériale est en difficulté et nous ne saurons le cautionner plus longtemps. Jamais une telle situation n’aurait duré si cela concernait les managés, donc les équipes. Alors, par équité, CFE-CGC APRR de la DR Paris vient de déposer UN DROIT D’ALERTE.

C’est une première pour CFE-CGC APRR et c’est bien parce que nous avons épuisé l’ensemble des moyens classiques (discussions, apports de solutions…) que nous agissons comme tel sur le district du Morvan. D’autres sites seront susceptibles de suivre le même chemin en fonction des évolutions sur les semaines à venir.

Arrêtons d’opposer cadres, maîtrises et agents… tous sont des êtres humains à respecter.

Nous ne cèderons rien sur ce dossier qui va maintenant faire l’objet de MESURES IMMEDIATES que nous attendons de pieds fermes pour la protection éventuellement physique de nos collègues, mais surtout psychologique.

Le dossier revient maintenant au management de l’entreprise qui seul à les clefs de cette sortie de situation que nous pouvons nommer de « crise ».