L’actu de fin juin | Intéressement – ASFA – Réorganisations

Intéressement

1 séance de négociation et un contenu qui change, mais qui nous semble réalisable. Chez Eiffage, tout est compliqué sur ce sujet en ce moment. Beaucoup d’incompréhension des deux côtés, un dialogue qui n’en n’est plus un, des établissements qui mettent le seul jour de négociation le 29 juin pour un délai maximal (et légal) au 30 juin ! Bref, heureux d’être chez APRR, même si le téléguidage nous est annoncé très clairement par notre Direction. Des causes non négociables apparaissent en provenance d’Eiffage. Comme nous le disons souvent, il y a une vérité entre aucun cadrage et 100 %. Le 100 % semble être le cas dans nombre d’établissements Eiffage, ce qui est effectivement une impossibilité de négocier en négociation, donc ce n’en n’est pas une ! Pour APRR, nous avons largement débattu du calcul économique, donc de la marge d’EBITDA. 3 années de validité du futur accord = 3 objectifs calibrés sur la crise Covid qui a cassée le tempo. Sur la prévention, pas d’objectifs supplémentaires, ce qui était notre demande expresse. Par contre, malgré notre insistance en négociation, nous n’avons pas conservé la somme variable en fonction du salaire. La demande de Benoit de Ruffray étant un montant identique pour tous les salariés dès-lors que l’objectif est atteint. A l’inverse, notre demande d’une prime prévention versée alors que l’objectif d’EBITDA ne l’était pas, à aussi été retenue. Pour « compenser » la prime fixe, nous avons demandé et obtenu que les objectifs d’EBITDA soient minorés de 0,1, ce qui a été finalement une bonne nouvelle. Une seule inconnue pour avoir l’intéressement : l’absence d’un confinement à l’automne ! 

ASFA

Que dire ? Récemment 2 négociations en cours, l’une sur le « Proche aidant », l’autre sur les « RAG ». Sans s’attarder, dans les 2 situations la négociation est a minima, sans réel intérêt pour le proche aidant. Quand aux RAG (nous dirons « salaires minimaux ») c’est une aberration avec une dernière proposition patronale à hauteur de 0,7 % alors que nous parlons d’un minima et que le SMIC a progressé de 0,99 %. Bilan : les mini étant déjà à relever, la non-prise en compte du SMIC réduit encore et encore. Une forme d’étonnement : il n’y a presque personne de concerné cette année, donc la mesure ne coutait rien à 1 % !

Réorganisations

Différentes directions : DIRCOM, DAO, DJ, DIPE/DICODEV, exploitation district… il y a de quoi faire entre vous écouter, discuter avec la Direction, questionner en CSE Directions Centrales… Des cas individuels posent questions, la méthode d’information/accompagnement aussi, mais dans l’ensemble cela a du sens sur le papier. Comme toujours, la réalité des faits, donc du fonctionnement, sera démontré au fil du temps.

Pour les districts, c’est plus sur la durée avec 2 accords d’entreprise en cause, l’un sur les horaires pour instaurer le travail de nuit et l’autre sur la mobilité temporaire. Dans les cas, les discussions sont largement orientées vers les agents, mais par é fois nous avons posé des sujets spécifiques pour l’encadrement : l’accès aux primes lors du remplacement d’un collègue sur un autre site et le paiement des heures décalées. Nous y reviendrons ici sur ce site, car nous portons 2 demandes bien ciblées pour rémunérer plus justement l’encadrement.

A propos de l’information qui sera faite au prochain CSE-C de fin juin, nous avons adressé 5 pages de questions précises. Là encore, une fois passé le CSE-C, nous reviendrons largement vers vous.