NAO 2021 | Acte I

Si tout était simple cette année… ça se saurait !

Autrement dit, la NAO se situe après une année Covid et une année en cours, toujours Covid. Le 23 février nous avons assisté à la 1ère séance de négociation, où plutôt de présentation de données APRR. Le 2 mars, nous discuterons et chacun donnera ses objectifs, la Direction en 1er lieu.

Quand on voit les négociations terminées dans le groupe Eiffage et dans les sociétés concessionnaires d’autoroutes… nous n’y voyons pas plus clair car la tendance va de pas grand chose (c’est peu de le dire !) à un peu mieux (presque 1 %).

L’équipe CFE-CGC APRR a pris le recul nécessaire pour une réflexion approfondie et clairement, ce n’est pas l’heure de demander 2, 3 ou x %. Mais il serait une erreur majeure de pencher à l’opposé en demandant trop peu ! Bilan, nous demandons 1,5 % ou un peu moins avec beaucoup de mesures annexes. Le SMIC ayant haussé de presque 1 %, cela nous semble à propos car il convient de se rappeler de nous avons sous-performé en NAO sur les 2 ans passés (la conjoncture était idéale pourtant) et de façon récurrente la GVT (pourcentage d’ancienneté) annoncée à 0,4 % en moyenne est à 0,36 en réalité… Autrement dit, depuis des années, l’enveloppe est mathématiquement minorée de 0,04 %. Au fil des ans, le « pas grand chose » commence à « faire beaucoup » !

Concernant les mesures, les avancées complémentaires… en voici quelques-unes :

Nous demandons (quelques exemples) :

. Une augmentation catégorielle pour des secrétaires et techniciennes,

. De doter de 500 € maximum le C.P.F. d’un salarié qui n’aurait pas suffisamment de crédits pour financer la formation qu’il a identifié.

. La prise en compte notre dossier « Conciergerie d’entreprise » sur le réseau et directions centrales.

. Le Forfait Mobilités Durables : allocation forfaitaire de 400 € (libre choix des salariés d’acheter un vélo électrique ou non, de venir en covoiturage, de recharger un véhicule électrique via Kiwhipass). Qui comprendrait qu’APRR ne fasse pas cela alors qu’une très large communication se réalise pour valoriser les actions « bas carbone » ? On ne peut croire que c’est simplement une opération de communication auprès de l’État concédant ou des actionnaires, l’interne, les salariés étant aussi porteurs de la « décarbonisation » nécessaires.

. La fixation d’un calendrier de négociation sur le télétravail « normal », par opposition à celui de « crise » imposé sans réel cadrage managérial, organisationnel, conditions de travail, formation…

. Etc

Nous reviendrons vers vous au terme de la seconde et dernière séance de négociation.