Voir les 4 organisations syndicales représentatives d’APRR sur un même courrier aux mêmes demandes à la Direction n’est jamais arrivé.
Pourquoi cette fois-ci en début 2022 ?
Depuis plus de 2 ans, CFE-CGC APRR met dans ses demandes un certain nombre de choses qui, pour diverses raisons, sont qualifiées d’intéressantes, mais sans se convertir dans les faits. Tout 2021 a été composé de discussions avec la Direction autour de la réorganisation des activités district qui nécessitaient des mises à niveaux importantes envers les assistantes/secrétaires et la chaine managériale. Au bout de 12 mois, malgré des dizaines de suggestions alternatives étayées, nous avons été déçu comme jamais. Entre l’absence de réponse et les refus, seules 2 mesurettes ont été obtenues. Le compte n’y est pas dans la reconnaissance et de très loin. Nous avons voté « Contre » en CSE-C et signé seulement 1 des 2 accords d’entreprise… celui permettant à l’encadrement de toucher une prime identique à celle des agents. Nous avons cependant noté une intention, celle de la Direction pour traiter le sujet rémunération en NAO 2022. Nous y sommes et nous verrons ce qui en advient.
La tonalité a été différente pour les autres réorganisations de directions centrales, nos demandes étaient purement organisationnelles, sans demandes directes d’€uros. Nous avons voté « Pour » en CSE-C avec des déclarations ciblées.
Les dernières demandes CFE-CGC APRR de 2021 sont resté sans suite :
- La prime de 50 €/jour de mission en mobilité temporaire (pourtant donnée dans un AE district quelques semaines plus tôt) qui doit bénéficier aux collègues concernés dans toutes les Directions Centrales,
- Le paiement de l’énergie électrique (comme le carburant aujourd’hui) pour toutes les astreintes de toutes les directions qui ont un VSA ZOE ou un véhicule de fonction rechargeable susceptible d’être opérationnel en week-end. Nous demandions alors 20 € nets/mois, mais aujourd’hui nous parlons de 20 points (ZOE = 50 KW x 1 charge par week-end (4) = 200 KW x 0.60 €/KW = 120 €/mois).
Toutes les demandes légitimes d’€uros, sous une forme ou sous une autre ayant été retoquées une à une, il ne restait que cette NAO. Comme la hausse du SMIC a été forte (> 3 %) avec le coût de la vie (2,82 %), il devenait impossible que les salariés d’APRR perdent plus de pouvoir d’achat.
Il ne s’agit donc pas de gagner plus, mais tout bonnement de ne pas se faire distancer !
Bien évidemment, une fois l’augmentation générale établie comme demandée, il faut une place complémentaire aux augmentations individuelles qui permettent de reconnaitre celles et ceux qui s’investissement plus que les attentes.
A suivre le 1er mars… les 4 O.S. vont y veiller.
Nos demandes = +3,2 % d’augmentation générale de la valeur du point d’indice, +3,6 % du panier, +10 % de l’indemnité d’éloignement.