Un encadrant licencié | La méthode RH est surprenante

Avec nos compétences prud’homales au sein de l’équipe CFE-CGC APRR, nous trouvons-là une méthode R.H. bien peu humaine, non respectueuse du bon sens et surtout du bon droit.

Vous connaissez le recul que prend notre équipe sur tous les sujets nominatifs, mais ici, sans le citer, nous avons l’accord du collègue pour vous présenter son licenciement. 
On peut être licencié chez APRR pour :
• Ne pas avoir la signature des entretiens annuels de son équipe dans le délai de réalisation fixé, cela après un arrêt maladie où l’entreprise ne remplace pas ses encadrants,
• Ne pas avoir suivi une procédure ou d’avoir oublié de se présenter à un rendez-vous à la médecine du travail,
• Se voir reprocher un problème d’injecteurs sur un véhicule en signalant un écart dans les choix de l’huile. Soyons lucides, l’huile n’a rien à voir avec les injecteurs !!!

Devant la justice NON avec des faits comme ça, chez APRR OUI dorénavant 
en sachant que des témoignages ont été sollicités par la direction après l’entretien et que cette dernière acte a posteriori le licenciement de notre collègue.

Sachez que le rôle d’un syndicat est bien de protéger les salariés en recherchant un équilibre des forces. C’est notre devoir d’information >>>
Il en va de la crédibilité d’une entreprise qui tient à son « titre » de 1er employeur de sa catégorie et qui veut défendre des valeurs. En effet, lorsque l’on convoque un agent à un entretien préalable à licenciement, on a des faits et le salarié peut s’expliquer. Quand un dossier n’est pas défendable, nous savons aussi le dire au collègue. Là, c’est une autre histoire. Si nous pensons qu’un avertissement était une conclusion possible pour ce qui a été abordé, présenté, signifié et reconnu lors de l’entretien, POURQUOI PAS !
Les manageurs d’APRR doivent avoir en tête que, contrairement à d’autres cas disciplinaires ces dernières années, la sanction est immédiate, injustement élevée et définitive. Il n’y a pas eu de sanction intermédiaire.

Par contre, stresser durant des jours un encadrant auquel il est reproché de générer des R.P.S. est tout l’inverse des propos de l’entreprise vis à vis de ses salariés et un encadrant est encore un salarié. Alors, on lui écrit « … avant licenciement » et le jour « J » en entretien, il n’y a pas de fait pour licencier, que DES ALLEGATIONS du type « … il a été dit en réunion QVT… sentiment de peur, oppression, manque de confiance, changements fréquents de planning pour assurer la viabilité… « .

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